Il y a autant de façons différentes de le pratiquer qu’il y a d’individus. Nous avons toutes et tous nos propres désirs, fantasmes, attirances. Pour ma part j’ai toujours été attirée par ce monde à la fois effrayant et fascinant. Je suis allée au contact d’hommes expérimentés qui ont pris soin de moi, m’ont guidée jusqu’à rencontrer le partenaire qui me fait grandir aujourd’hui.
Nous pratiquons un BDSM plutôt ludique et non protocolaire lors duquel il m’élabore un scénario type avec l’utilisation d’instruments de flagellations, pinces, attaches….Parfois un couple se joint à nos jeux lubriques. J’aime savoir que les hommes échangent entre eux sur notre plaisir… Addictive à ses jeux, à sa perversité et à son imagination sans limite, je le laisse me modeler et exercer le contrôle sur moi, je lui fais totalement confiance; il connaît maintenant le langage de mon corps, mes désirs, mes fantasmes, mes limites (qu’il s’amuse à repousser…). Notre relation est basée sur le respect de l’autre, la franchise, la sincérité et la complicité.
Ces pratiques me permettent de me libérer de mes inhibitions et responsabilités et chaque séance me procure des sensations puissantes et rares que je stocke bien profondément en moi. J’aime ces poussées d’endorphines planantes et l’association douleur/plaisir. Les clubs dédiés sont mes terrains de jeux préférés (je les compare même aux attractions d’Eurodisney c’est vous dire…)
A l’issue du jeu je perds ma position de soumise et mon joueur sa position de dominant ( quoique:)) et la vie reprend…
Morceau de ma playlist qui a accompagné l’écriture de ce texte: Fleur Blanche d’Orsten





