« Contrôle inopiné » by Gil

Gil a pris goût à m’envoyer ses écrits Ma vie de libertin …by Gil. Il revient vers nous aujourd’hui avec une fiction surprenante et originale. Merci Gil!

Cela faisait plusieurs jours que cette histoire était en chantier, j’avoue qu’elle m’a beaucoup émoustillé, presqu’autant que si je la vivais. Pendant ces quelques jours, c’était assez curieux, comme si je lisais un livre, je réfléchissais à ce qui allait se passer ensuite, c’était très excitant. La seule différence, c’est que je connaissais bien l’histoire dans ses grandes lignes, ainsi que la chute (car il y a une chute).
J‘ai aussi réfléchi à ce que j’écris pour toi, Valia, aux situations que je choisis, qu’elles soient réelles (les 3 premières) ou fictionnelles (celle-ci), et j’ai remarqué que la femme de l’histoire est toujours une femme qui aime les hommes, et qui n’hésite pas à le leur faire savoir. C’est assez révélateur du genre de femme que j’aime . Il ne faudra pas compter sur moi pour décrire des top modèles qui passent leur temps à allumer des mecs dont elles ne feront rien de concret ou des ménagères subissant avec nausée les assauts de mâles en rut qui les révulsent (ce qui n’a rien à voir avec des femmes soumises !). Mais j’imagine que tu es assez fine pour t’en rendre compte sans que je m’étale.
Donc je ne vais pas jouer au ciné club plus longtemps (si tu veux en faire un film, je veux bien un des 2 rôles masculins), place à l’action !


Contrôle inopiné (c’est le titre !)


Bob remontait lentement la rue des Pinsons à bord de son véhicule de contrôle. Après de nombreuses phases de chômage partiel ou total plus ou moins liées à la pandémie, il avait fini par trouver ce poste de contrôleur depuis qu’on avait mis au point de nouveaux détecteurs et que les gouvernements s’étaient tous mis à les employer à grande échelle pour lutter contre la propagation virale et faire obstacle à la démobilisation d’une la population qui refusait de plus en plus massivement de se soumettre aux différents tests de dépistage.
Les détecteurs bourdonnaient de façon lancinante depuis de longues minutes. Ce n’était pas un travail bien difficile, mais quand même très ennuyeux, et parfois à risques car on pouvait toujours croiser des bandes de jeunes rebelles susceptibles de reconnaître le véhicule de contrôle et là, il valait mieux tout éteindre, repasser en mode « déplacement » et partir aussi vite que possible pour quitter au moins le quartier. Heureusement la motorisation puissante permettait de semer assez facilement les trottinettes électriques et autres gyropodes, et le couvre-feu généralisé permettait de rouler vite sans risque d’être bloqué par un bouchon.
Il venait de tourner tranquillement dans la rue des Colibris quand l’alarme se déclencha. A hauteur du numéro 4, un point rouge clignotant indiquait une anomalie biothermique d’origine humaine. Il s’arrêta et le système affina ses calculs, bon sang, ce n’était pas une anomalie, mais deux. Il interrogea la base de données : rien. Génial, de bonnes chances d’avoir trouvé une famille de contaminés qui ne s’étaient pas déclarés, une belle prime s’annonçait. Restait quand même à faire le job.
Il arrêta sa voiture devant le numéro 4, mis l’incident en mode « traitement en cours » ce qui transférait une alerte au Central, mis en route son badge lumineux d’identification qui faisait aussi balise GPS, ferma sa combinaison de protection, mit le casque visière et sortit.
Il traversa le jardin, et sonna très tranquillement à la porte. Au bout de quelques secondes, celle-ci s’ouvrit et la synthèse vocale du badge déroula le protocole « bonjour, ceci est un contrôle inopiné de l’Agence Régionale de Santé. Toute opposition entraînerait le lancement d’une interpellation de tous les occupants du domicile par les forces de sécurité avec mise en quarantaine dans des locaux sécurisés pour 15 jours. Laissez entrer le contrôleur et fermez la porte. »
Un homme encore jeune était debout devant la porte, habillé d’une robe de chambre dont il essayait vainement d’attacher la ceinture en raison d’un stress manifeste. Il s’écarta avec maladresse, manqua renverser un vase plein de fleurs qui décorait l’entrée, mais réussit quand même à fermer la porte.
Bob fit quelques pas, et se retourna malgré la gêne de la combinaison. Il mit le communicateur vocal en marche.

« Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer si tout le monde reste tranquille »

« Ok » bredouilla l’homme qui avait fini par attacher sa ceinture et se sentait donc un peu mieux.

-« Qui est présent dans la maison ? »

« Moi et mon amie »

« Faites là venir ici, présentez moi les papiers d’identité »

« Euh, c’est indispensable pour mon amie ? »

« Oui, mais ça reste dans les dossiers de l’ARS, ne vous inquiétez pas, votre vie privée ne nous regarde pas, j’ai l’habitude, allez, vite ! »

« Je vais la chercher »
Il s’absenta quelques secondes, on entendit quelques chuchotements tendus et une assez jolie femme apparut, elle aussi en train de se battre avec la ceinture d’une robe de chambre manifestement trop grande pour elle qui devait appartenir à l’homme.

« Votre domicile présente une anomalie biothermique qui permet de suspecter que vous seriez positifs à la contamination »

(Lui) « mais nous sommes vaccinés tous les deux, parfaitement en ordre »

(Bob) « ok, on va voir ça, passez vos identités et pass vaccinal sous ce lecteur »
Les deux suspects s’exécutèrent tour à tour, plutôt tendus.

(Bob) « ah, Gaspard et Aurore, ok, vos documents semblent corrects, la mesure automatique de température aussi, c’est bien, mais ennuyeux quand même parce qu’il faut que je comprenne cette anomalie biothermique, je ne peux pas vous quitter sans ça … surtout que vous présentez des signes de transpiration d’origine suspecte, y’a des malins pour cacher la température …

(Gaspard) « euh … j’ai peut-être une explication … »

(Bob) « Oui ? »

(Gaspard) « c’est à dire que voilà, euh … bon, allez, je vous dis tout. Nous étions en train de faire l’amour depuis un bon moment, plutôt bien et même fort dirais-je, voilà pourquoi on transpire »

(Bob) avec toute la froideur du professionnel « ok, possible, mais je ne peux pas valider ça comme ça, le système automatique ne le permet pas »

« ah … ??? »

(Bob) « il me faudrait … une reconstitution du phénomène. Est-ce que vous pourriez recommencer sous contrôle des capteurs ? »

(Gaspard) « euh, oui pourquoi pas ? Qu’en penses-tu chérie ? »Aurore est un peu rêveuse mais répond

« oui, … de toute façon, on n’avait pas fini … mais comment ça se passe ? »

(Bob) « il faut que je sois près de vous pour que les capteurs fonctionnent, donc je ne sais pas, nous allons dans votre chambre ? »

(Gaspard) « ah … comme ça, … avec vous ? »

(Bob) « Oui, je suis juste présent avec ma valise de contrôle, c’est assez discret »

(Gaspard) « qu’en penses-tu ? demande t-il à Aurore

(Aurore) « euh … c’est un peu délicat, mais s’il n’y a pas d’autre solution … »

(Gaspard) « pfft … je sais pas … Bon, allez, je crois qu’on n’a pas le choix »

Et tout le monde se retrouva dans la chambre. Les deux robes de chambre tombèrent et Bob découvrit le corps charmant de la jolie Aurore. Ses seins pointés aux jolis tétons tendus montraient bien qu’effectivement, elle n’avait pas fini … Elle s’allongea sans pudeur sur le lit et Gaspard la rejoignit. Elle prit sans attendre la direction des opérations en embrassant fougueusement son homme pendant que sa main cherchait fébrilement son membre. Gaspard suivit le mouvement en investissant doucement mais fermement de deux doigts le sexe de sa complice. Le manège continua quelques dizaines de secondes, puis Aurore bougea pour prendre en bouche l’objet de ses désirs. Ce faisant, elle se retrouva avec sa charmante croupe joliment tendue vers Bob. Celui-ci commençait à se sentir mal à l’aise dans sa combinaison de protection, mais la buée naissante sur sa visière ne l’empêcha pas de remarquer que le charmant petit trou qui le regardait présentait une béance et une humidité attestant d’une utilisation récente.
Du côté de Gaspard cependant, les choses ne se passaient pas si bien que prévu, l’action d’Aurore semblait sans grand effet et ressemblait plus à une dégustation de guimauve qu’à un concours d’avalage de saucisses de Toulouse … Au bout de quelques minutes de ce manège, il se redressa soudain sur un coude et lâcha

« Ah, je comprends pas, ça ne marche pas, je sais pas, ça doit être le stress du contrôle, ou votre présence là, j’ai jamais vécu ça, je sais pas si je vais y arriver ».
Bob, soudain réveillé de sa contemplation, avala sa salive avec une pensée incongrue pour Pavlov, se gratta la gorge, et essaya d’articuler … »ah merde, ça nous arrange pas ça, si vous n’arrivez pas à débloquer ces putains de capteurs, je pourrai pas valider et ça va déclencher automatiquement l’arrivée de la brigade d’intervention pour vous emmener en quarantaine ; vous êtes sympa, j’aimerais bien vous éviter ça, vous pouvez pas faire un effort ? »
Aurore, décidément pleine d’initiative, changea de position et se coucha sur son homme pour continuer à le sucer tout en lui collant son charmant minou sur la bouche. Du coup, Bob se trouvait face au chantier principal et pouvait suivre l’évolution de l’érection de Gaspard.
En fait d’évolution, il apparut vite qu’il n’y avait pas grand chose à voir. La chose, qui paraissait pourtant de belle facture, persistait à se coucher dès qu’on la lâchait et il était bien évident qu’elle ne permettrait pas dans cet état de faire péter les thermomètres … ni les orifices de la belle. On continua ainsi quelques minutes, mais il s’avéra vite qu’il y avait peu d’espoir et que personne n’y croyait plus.
Finalement Gaspard se releva, dépité … »non, ça va pas, je le sens pas, c’est une catastrophe, d’autant que … pour tout vous dire, Aurore est la femme de mon patron donc, si on est interpellés ensemble, ça va être une horreur !!! »
Un long silence suivit, les têtes (aussi !) étaient basses, chacun perdu dans ses pensées, qui étaient devenues bien noires, car la non résolution du problème signifiait aussi, pour Bob, perte de prime, remontrances diverses voire perte d’emploi.
Soudain Aurore s’assit sur le lit, relevant la tête « j’aurais bien une idée … « 
Les deux hommes, tirés de leurs tristes rêveries, relevèrent la tête et les sourcils « Quoi? » »euh, et bien, est-ce que vos capteurs identifient les personnes qui chauffent en quelque sorte ? »

(Bob) « non, j’ai enregistré vos identités, donc l’expérience y est attachée, il nous reste environ 50 minutes pour conclure « 

(Aurore) « alors, euh, c’est un peu gênant à dire … mais … si vous preniez la place de Gaspard, les capteurs ne s’en apercevraient pas, enfin, je sais pas, mais bon, si vous êtes prêt à ça, si je peux vous inspirer de la chaleur ? »
Pendant qu’elle disait ça, Bob s’aperçut que les yeux d’Aurore s’étaient fixés à mi hauteur de sa combinaison et, regardant à son tour, il vit qu’il lui était difficile de se déclarer insensible, le textile léger de la combinaison ne cachant rien d’une érection quasi historique !
Il prit donc le peu de respiration que la combinaison lui permettait et lâcha : « ben, j’avais pas pensé à ça, euh, honnêtement, c’est difficile de dire non, mais qu’en pense Gaspard »
Gaspard, était tétanisé, incapable de réagir, plus dégonflé que jamais, il alignait des « ah… », des « euh… », des « je… » qui manquaient singulièrement de signification. Aurore relança à son intention : « tu vois une autre solution ? »
Gaspard, piteux, finit par faire un non de la tête, Aurore le prit par les épaules et secoua un peu « Non quoi ? tu n’es pas d’accord ? » La voix de Gaspard finit par se faire entendre « Non, enfin, si, vas y, tu as raison, il faut bien se sortir de ça ».
Aurore la lâcha et prit derechef la direction des opérations « Bon, Chéri, passe moi une capote ! Alors dis moi Bob, comment peut-on ouvrir cette combinaison ? »
Ce fut un moment assez pénible et fort peu érotique ; la combinaison, collée au corps par la transpiration nerveuse de Bob lui collait à la peau, mais Aurore savait ce qu’elle voulait et d’une main faisait glisser le tissu centimètre par centimètre, tout en entretenant le « matériel » en bon état de l’autre.
Quand Bob fut enfin libéré, elle attrapa la capote que Gaspard avait récupéré dans son pantalon, la déballa, puis la mit devant sa bouche avant de pousser dessus la queue frémissante de Gaspard qui ressortit de la bouche encore plus heureuse d’être si bien habillée ; elle l’attira sur elle en disant, « allez, vas-y, faut que ça chauffe »
Bob comprit vite que le temps des préliminaires était passé aux oubliettes et après deux ou trois caresses qu’on pourrait qualifier d’orientation, il prit directement le chemin humide qui l’attendait et commença des va et viens dont chacun augmentait le volume des miaulements de la jolie femelle.
Presqu’aussitôt, la valise de contrôle se mit à émettre des clics doux d’abord très espacés, puis plus rapides. « ça y est, ça monte » réussit à annoncer Bob entre deux grognements de plaisir « Vas-y continue, on va y arriver » l’encouragea Aurore.
Pendant ce temps, Gaspard s’était assis sur une chaise et se tripotait vaguement la nouille d’un air hagard.
Au bout d’un moment, voyant que Bob commençait à fatiguer un peu, Aurore le repoussa, le mit sur le dos et vint s’empaler sur son membre qui, ma foi, tenait plutôt bien la route. Elle entama alors des mouvements de rotation avec des variations vers le haut et le bas qui témoignaient d’ une belle expérience du fonctionnement de l’anatomie masculine … quoiqu’elle faisait ça avec une telle conviction qu’on voyait bien qu’elle pensait aussi beaucoup à son propre plaisir.
Les deux gourmands commençaient à faire penser à une conclusion proche, le contrôleur lui aussi ronronnait de plaisir, quand Gaspard
retrouva l’usage de la parole. »Putain ça y est j’ai retrouvé la forme, laisse moi la place Bob » et effectivement on pouvait voir qu’il avait trouvé comment déplier et rendre opérationnel un outil ma foi d’un fort beau gabarit !
« non tu vas nous faire perdre le rythme ! » protesta Aurore, au bord de l’orgasme ; Bob, lui, cloué à l’horizontale par Aurore, ne disait rien, perdu dans son plaisir. Avait-il seulement entendu ?

« Ah non, je vais pas rester comme ça moi …  » il hésita un peu, sa matraque à la main, puis reprit « attends, ya un truc que j’avais envie de faire depuis pas mal de temps ! » et rejoignant les deux sportifs, il encula la minette sans précaution ni préavis. Celle-ci poussa un cri énorme, s’arrêta de bouger … puis reprit aussitôt en déclarant dans un souffle « ah ouiiii, pourquoi pas ? », secouant en cadence les deux membres qui la pénétraient. Gaspard, qui avait repris conscience, et pour qui la pression de la queue de Gaspard était fort perceptible et finalement agréable, se mit à prendre sa part du mouvement et tout ça se mit à bouger comme la mer par force 7.
A peine deux minutes après, trois 3 grands cris se succédèrent à quelques secondes d’intervalle, juste au moment où le boitier de contrôle annonçait par sa synthèse vocale dont le calme contrastait curieusement avec la situation générale « contrôle terminé et validé ».
Nos trois larrons s’écroulèrent sur le lit, les membres éparpillés un peu partout, personne n’ayant plus vraiment conscience de quel morceau était à qui ni de rien d’autre d’ailleurs.
Il fallut un bon moment pour que tout le monde retrouve conscience, se dise merci, aille jusqu’à une caresse vaguement tendre, puis commence à chercher ses habits du regard.

Bob fut le premier à refaire surface. »bon, je crois qu’on a bien travaillé. Je pense à un truc, le préservatif là, je peux le garder ? je suis pas fétichiste, mais on fait des analyses à partir des éléments qui se sont déposés à la surface » et il commença à enlever le latex de son membre revenu au repos. « Ah m.. j’y pensais plus, j’ai joui dedans moi … » « Pas grave susurra Aurore, donne ».
Elle prit la capote, repoussa délicatement le bout vers l’intérieur, l’approcha de sa bouche, aspira longuement, puis ferma les lèvres et tira doucement. La capote sortit lentement des lèvres fermées, son extérieur devenu bien protégé à l’intérieur, pendant que le jus de Bob se trouvait très délicatement lavé par cette opération ; elle tendit l’objet à Bob, puis avala avec gourmandise et délicatesse, les yeux vrillés dans ceux de Bob, pendant que celui-ci essayait péniblement de tout ranger dans sa valise de contrôle.
« On a eu de la chance ajouta-t-il soudain, aucune voiture de contrôle n’est passée devant chez vous, sinon on aurait eu un autre contrôleur qui serait venu sonner à la porte ». Les deux hommes éclatèrent de rire, alors que Aurore dit comme dans un songe « un autre contrôleur ? dommage … »

Bob reprit son véhicule de contrôle et rentra au Central, car le protocole l’exigeait après une intervention. Il put se doucher, car on savait bien qu’une intervention en combinaison, c’est assez pénible puis il se posa dans une salle de repos où il devait patienter quelques heures pour attendre les résultats.
Pendant ce temps, les matériels furent expertisés et analysés. Bob vit alors la porte de la salle de repos s’ouvrir sur un de ses collègues en combinaison et casque. « Dis donc Bob, je suis désolé, tu as bien travaillé, mais je sais pas ce qui s’est passé, tout ce que tu as ramené est positif, ils étaient malades tes clients, comment tu as fait pour ne pas le voir et te voilà positif et en quarantaine pour 15 jours. Ah, ils t’ont bien baisé dis donc
« 
Gaspard sourit les yeux dans le vide « oui, ils m’ont bien baisé »

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