L’idée de me faire tatouer m’est venue comme une évidence. Je voulais que cette évolution, ma féminité retrouvée, soient « encrées » en moi et rien ne représente mieux la métamorphose et la beauté qu’un joli papillon coloré que j’ai posé sur mon épaule.
Au moment de me faire tatouer j’avais peur de la douleur mais en même temps impatiente. Au final j’ai adoré ce moment passé avec la tatoueuse. Nous étions seules dans la salle et bercée par la musique j’ai somnolé pendant 4h. Quelques moments de douleur sur des points de détail mais sinon rien de désagréable. L’épaule n’est pas l’endroit le plus sensible.

Quelques mois après le premier tatouage j’ai voulu symboliser ces mots « c’est maintenant ou jamais ». Quoi de plus joli qu’une branche de sakura, cette fleur de cerisier éphémère, que j’ai fait pousser au départ de ma fesse jusqu’à la clavicule. J’ai fait appel de nouveau à ma tatoueuse. Par contre cette fois ci cela n’a pas été aussi agréable : je suis passée par des moments désagréables, douloureux et « arrête les fleurs fais-moi une branche morte ça suffira ». 4 heures lors desquelles j’ai compris pourquoi le tatouage était une initiation vers l’âge adulte. Il faut savoir que les cotes et clavicules sont des zones douloureuses car l’aiguille touche (presque) les os. Mais je suis fière d’avoir supportée la douleur et mon tatouage est superbe. Il fait partie de moi.